lundi 25 septembre 2017

Dans l'macron tout est bon (pour les patrons bien entendu) : mobilisation contre les ordonnances du 12/09/17









Contre les politiques ultra libérales de Macron et de son gouvernement en marche (arrière), les mobilisations perpignanaises du 12/09/17 fûrent un succès.




5000 personnes selon nos comptages, c'est d'une belle ampleur, et cela pourrait laisser envisager une montée en puissance dans un avenir proche.



Montée en puissance nécessaire et espérée, tant les projets gouvernementaux sont catastrophiques et parachèvent les attaques déjà menées par les rebsamen, el khomri et sapin durant le précédent quinquennat :



Au menu désormais limitation des indemnités prud'homales, contournement des syndicats, limitation des institutions représentatives du personnel et de leurs moyens, inversement de la hiérarchie des normes...

Notre union locale reste dans l'action pour informer les salariés et citoyens des dangers des ordonnances Macron, et nous avons pour cette journée du 12 septembre rejoint et soutenu les mobilisations des camarades des industries électriques et gazières au centre ERDF de la route de prades puis les cheminots sur le parvis de la gare avant de rallier le grand rassemblement sur la place Catalogne.


Retour dans le passé

Retour dans le passé 


(Un concept piqué au MEDEF et au retour vers le moyen âge social qu'il espère)






Cétait une belle journée d'été, le ciel était bleu, et nos drapeaux rouges flottaient dans la brise légère...

Le 13 juillet 2017, les militants de l'union locale CGT Perpignan sud ont organisé une action d'information auprès de la population sur les méfaits de la généralisation du travail le dimanche.

Rappelons qu'à l'heure actuelle le repos est toujours prévu par la loi comme étant donné le dimanche, et que de nombreuses dérogations existaient déjà selon les secteurs d'activité ou les décisions de la municipalité.

Il est tout aussi stupide de dire que le travail du dimanche amènera de l'activité et donc de la croissance et donc du pouvoir d'achat (blablablabla), l'argent ne se multipliant pas miraculeusement comme les petits pains dans la bible, il y a de fortes chances que la dépense effectuée un dimanche soit prise dans le même budget que si elle avait été accomplie un jour de semaine...

D'autant que vu les revendications du père Gattaz (enfin...du fils, mais les chiens ne faisant pas des chats c'est pareil...) on peut raisonnablement penser qu'un jour "on" exigera que ce travail du dimanche soit non majoré/compensé, voir soyons ambitieux, gratuit !

Enfin rappelons que le code électoral prévoit que le vote aux élections politiques a lieu un dimanche... si tout le monde travaille le dimanche il y a fort à parier que l'abstention déjà forte devienne surpuissante...

Camarades, à bon entendeur, salut !




mercredi 28 septembre 2016

Trois Unions Locale CGT pour soutenir les camarades du KFC de RIVESALTES

 Souffrance au travail chez KFC RIVESALTES




Le KFC RIVESALTES vient d’être franchisé avec celui de l'avenue d'Espagne à PERPIGNAN, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de représentants du CHSCT de l'enseigne nationale pour les salarié-e-s de ces deux KFC.

Reste les délégué-e-s du personnel élus, mais pas pour longtemps...

La CGT a contesté les dernières élections professionnelles de Mai 2016 dans cette entreprise, rendez-vous le 19 octobre 2016 au TI de Perpignan à 15h30.



Samedi 17 septembre 2016, les Unions Locales CGT  (Rivesaltes, Perpignan-Nord et Perpignan-Sud) venant soutenir les salarié-e-s, quand la gendarmerie de Rivesaltes a prise a partie les militant-e-s CGT, en les menaçants de poursuite pour manifestation, et non déclaration préalable...
Des plaintes pour harcèlement ont été déposées.
Le Conseiller Régional Patrick CASES présent, c'est offusqué de cette situation.



Lundi 03 octobre 2016, rendez-vous au Tribunal des Prud'hommes de Perpignan à 09h00, pour soutenir une salariée du KFC de Rivesaltes.
Nous serons là aussi pour soutenir notre camarade, et défendre les libertés syndicales.

Quatre jours avant c'était pour un collage lors de la campagne des TPE que la gendarmerie de Canet en Roussillon sont intervenue, des camarades ont  eut droit à une audition, mais classé sans suite...

Nous constatons une augmentation de la répression et de la criminalisation du syndiscalisme et de l'engagement collectif !
Nous constatons que les militants CGT sont particulièrement visés !

Lorsque l'on  touche à un militant CGT, on s'attaque à toutes la CGT !



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lundi 4 juillet 2016

Victoire des Postiers de Rivesaltes

Jour de fête


Après 215 jours, soit 7 mois de grève, les facteurs de Rivesaltes viennent de signer l’accord de fin de conflit ce vendredi 01 juillet 2016.

Dans le cadre de la fête du Travailleur Catalan qui s'est déroulée ce week end au Bocal du Teck, ils ont reçu la visite de Pierre Laurent élu sénateur communiste afin d'échanger avec lui sur la situation du service public postal et de la criminalisation de l'action syndicale.
Les postiers sur la fête du Travailleur Catalan

Ils reprennent le travail ce lundi  04 juillet avec un net sentiment de victoire.
 
Ils ont fait capoter la réorganisation, maintenu les trois tournées, et obtenu  une tournée supplémentaire, l’embauche d'un jeune précaire de CIE àCDI et 7 embauches volantes au niveau départemental et enfin 49 jours de grèves payés au titre des jours passés en négociation.
Alexandre Pignon, le délégué CGT menacé de sanctions graves, a vu sa mise à pied passée de 24 mois à 3 mois dont 1 mois avec sursis grâce à la mobilisation de ses collègues, le soutien de nombreux syndiqués et citoyens. Mais ces mois de suspension sont déjà payés par la solidarité ouvrière.

L'union locale CGT Perpignan Sud et ses syndicats sont fières d'avoir participée et soutenu ce conflit digne et victorieux.

Suivre les postiers sur :
Twitter Facteur66engrev et sur FaceBook


jeudi 25 février 2016

Appel à signer la Pétition loi travail

Le Changement c'est maintenant !


Avec les GOODYEAR, l’exécutif veut faire un exemple, le gouvernement a demandé que soit requis des peines de prison ferme contre des syndicalistes pour avoir participé avec les salariés à des actions en vue d’empêcher la fermeture de leur usine.

Le Code du travail

Dès le 14 mars1896, le député socialiste Arthur Groussier dépose une proposition de loi sur la codification des lois ouvrières.

Alors que la grève générale est proclamée par la CGT pour le 1er mai 1906, année agitée marquée par plus de 1 300 grèves d'une durée moyenne de 19 jour, le président du Conseil Georges Clemenceau crée pour la première fois le 25 octobre 1906 un ministère du Travail et de la Prévoyance sociale, pour voter notamment la loi du libre salaire de la femme le 13 juillet 1907 qui autorise les femmes à disposer elles-mêmes de leur salaire et la loi du 5 avril 1910 qui instaure les retraites paysannes et ouvrières. Les discussions vont être assez vives et se poursuivre jusqu’à l’adoption de la loi du 28décembre 1910, qui instaure donc un code du travail et de la prévoyance sociale. 

Les 61 «principes essentiels» du droit du travail énoncés dans le rapport Badinter, qui incluent notamment le CDI, la durée légale du travail et le smic, constitueront le «préambule» du futur Code du travail.

Celui-ci à été établi pour  défendre les droits des travailleurs.
Le projet de réforme du droit du travail présenté par Myriam El Khomri propose de revenir des années en arrière. 
Celui-là est établi pour défendre le droits des entreprises.


Prenons l'exemple du travail des mineurs celons la nouvelle loi :
Les apprentis mineurs pourront travailler 10 heures par jour et 40 heures par semaine.

Le premier ministre ne touche pas aux 35 heures.

Avec la nouvelle loi :
Un simple accord on peut passer de 10h à 12h de travail maximum par jour.
Après un accord, un salarié qui refuse un changement dans son contrat de travail peut être licencié pour « cause réelle et sérieuse ».
Une mesure peut-être imposée par référendum contre l’avis de 70% des syndicats.
….
Avec cet exemple, nul besoin de toucher aux 35h, l'entreprise pourra mettre en place ce qu'elle veut, et si vous n êtes pas d'accord, vous serez licencié.


L'Union Locale CGT Perpignan Sud appelle à signer la pétition en ligne.

Interpellez la ministre du travail et demandez lui de renoncer à ce projet.

2. Interpellez la ministre sur http://loitravail.lol/



mercredi 10 février 2016

la Poste Complice de la répression Syndicale

Ce matin, mercredi 10 février 2016,  nous étions devant l'agence d'intérim Start People  au 20 bis avenue Kennedy 66600 Perpignan pour soutenir le camarade , alors que la direction de La Poste de Rivesaltes à porté plainte pour agression.

Celui ci était venu pour informer les intérimaires et la direction de La Poste sur  cette situation illégale de remplacement de gréviste par des intérimaires .
Nous exigeons le retrait de toutes sanctions envers ce délégué.


Frédéric WILLEMAIN  est intervenue dans le conflit qui oppose la direction de la Poste de RIVESALTES avec ces employé-e-s.


Mardi 15 décembre 2015 après-midi, le Délégué Syndical de START PEOPLE avec le camarade Alexandre du syndicat CGT de la poste (FAPT) ont rencontré le directeur de l'agence de START PEOPLE pour avoir des informations sur la délégation de plusieurs intérimaires  par cette ETT alors que l'embauche d'intérimaire pour remplacer des grévistes est formellement interdit par la loi.

Le directeur de l'agence de START PEOPLE de Perpignan a indiqué qu'il n'était pas au courant que l'embauche d'intérimaires sur le site de la Poste de Rivesaltes servait à remplacer du personnels en grève.
Il s'est engagé à payer les intérimaires jusqu'à la fin de leur contrat, qui seront bloqués sur le site de La Poste de Rivesaltes par les employés  en grève contre une feuille d'émargement.

Mercredi 16 Décembre 2015, les employé-e-s de la Poste de Rivesaltes en grève et le représentant Syndical de START PEOPLE informent les intérimaires et appliquent la procédure.

La sanction tombe, ce représentant des salarié-e-s  est mis à pied pour avoir exercé son mandat.



mardi 9 février 2016

Notre UL à l'honneur dans le journal l'Humanité

 Le travail fini par payer !


Suite au travail acharné de notre camarade Maxence, sur la spoliation via les fiches de paye des salariés Intérimaires par Manpower, et le manque d'application de deux décrets, nous voici à la une du journal l'HUMANITÉ.
 Rencontre avec Laurence MAURIAUCOURT du journal l'HUMANITÉ dans nos locaux le mardi 13 Octobre 2015.
Publication du Lundi 08 Février 2016 | N°21816
(lien vers l'humanité.fr)

L'ensemble des combats que nous avons mené commence à porter ses fruits, la route est longue et sinueuse, mais ne nous décourage pas (Voir notre Tract).




Voici un extrait de la lettre adressée à Manuel Valls, qui reprend l'article 4 de la convention n°181 de l'Organisation Internationale du Travail (OIT)


Je laisse la parole à Max :

Les petites rivières font les grands fleuves.

Nous pouvons donc espérer que le combat mené par notre union locale et quelques-uns de ses militants du travail temporaire deviendra rapidement un grand fleuve, flots tumultueux gonflés par la multitude et la conviction, dont la force sera bientôt capable d’emporter sur son passage les pratiques archaïques des grandes sociétés du travail temporaire.

Ces esclavagistes modernes ont depuis longtemps pignon sur rue et font croire que leur apport à la société est capital, mais en réalité ces entreprises profitent du salariat précaire en enfreignant les droits élémentaires des travailleurs à bénéficier d’une juste rémunération, de conditions de travail dignes et de la sécurité dans son exécution.

Eléments de rémunération oubliés dans les calculs de congés payés et d’indemnités de fin de mission par dizaines voire centaines de millions d’euros, égalité de rémunération non respectée dans le BTP avec la prime de vacances de 30%, chez EDF avec le « tarif agent » ou chez rentokil-initial avec le 13ème mois, conditions légales de travail et de détachement non respectées, fraude aux visites médicales, atteinte à la sécurité des travailleurs, absence d’EPI, de formation au poste, polyvalence forcée, recours à des salariés temporaires pour remplacer du personnel gréviste etc......

L’absence d’exercice libre des droits syndicaux et CHSCT est la cause première des libertés que s’autorise le patronat.....avec la complicité des gouvernements successifs, car des décrets en conseil d’état devraient en déterminer l’exercice, mais depuis 47 ans, aucun n’a été publié.

Les oubliettes de la république pour les droits fondamentaux des travailleurs ?
La CGT, active sur ces dossiers, n’oublie aucun travailleur sur le chemin, ni aucun droit des travailleurs et défendra becs et ongles vos intérêts dans les combats à venir.

Nous avons besoin de votre mobilisation à tous, non syndiqués, sympathisants, adhérents, militants pour parvenir à la victoire !

Les adages populaires voient souvent juste, les petites rivières font les grands fleuves.